8 Mars : Journée internationale des droits de la femme

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Quelques données sur la démographie martiniquaise (INSEE)

Depuis 1910, la Journée internationale des droits de la femme est célébrée le 8 mars. L’institution de cette journée est le résultat des luttes menées par le mouvement syndical et est devenue un événement annuel reconnu par les Nations unies (ONU). Les premières actions ont vu le jour en 1908, lorsque 15 000 femmes ont défilé dans la ville de New York pour réclamer une réduction du temps de travail, une meilleure rémunération et le droit de vote. Un an plus tard, le Parti socialiste américain proclamait la première Journée nationale de la femme. L’idée de rendre cette journée internationale a pris naissance en 1910, lorsque Clara Zetkin, militante communiste et défenseure des droits des femmes l’a suggérée lors d’une conférence internationale des femmes travailleuses à Copenhague. Une centaine de femmes venues de 17 pays alors présentes ont approuvé sa suggestion à l’unanimité.

La Journée internationale de la femme est devenue une date pour célébrer le chemin parcouru par les femmes dans la société, la politique et l’économie, tandis que les racines politiques de la journée signifient que des grèves et des manifestations sont organisées pour sensibiliser à la persistance des inégalités entre les hommes et les femmes.

En Martinique, la journée a été marquée par de nombreuses manifestations dans les communes de l’île. Dès 10h, la CGTM a défilé dans les rues de Fort-de-France. Puis, ses militants ont rejoint la maison des Syndicats poursuivre le programme. Plusieurs prises de paroles ont eu lieu, puis les participants ont assisté à la projection d’un film mettant à l’honneur les militantes de notre pays. De son côté, à 17h30 l’Union des Femmes a organisé un rassemblement devant l’Atrium, suivi d’un défilé en compagnie de groupes à pied.
Une mobilisation en musique en quelque sorte.

Une carte pour orienter les femmes victimes de violences en Martinique

Le vendredi 8 mars, la préfecture ainsi que l’Agence Régionale de la Santé de Martinique ont présenté un nouveau projet dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Il s’agit de la création d’une carte interactive pour mieux orienter et répondre aux besoins des femmes victimes de violences. Elle devrait donner un accès différencié selon que l’on soit victime, témoin ou professionnel, permettre d’identifier et de localiser les principales structures associatives et dispositifs spécialisés dans l’accompagnement social, sanitaire, psychologique et juridique adapté.

Cette mission a été confiée par la Préfecture à l’observatoire des violences faites aux femmes en Martinique (OVIFEM), à la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité (DRDFE) et à l’ARS.

“Si les déclarations de vécus de situations de violences progressent avec 811 déclarations de violences conjugales et 381 déclarations de violences sexuelles en 2022, notamment dans un contexte de libération de la parole, ces violences restent insuffisamment repérées et largement sous-estimées”, nous apprend un communiqué de la préfecture et de l’ARS. Ces structures se sont engagées à développer des actions conjointes, dans le cadre de la convention d’objectifs partagés signée le 25 octobre 2023. Une approche coordonnée qui vise à renforcer la prévention, la prise en charge et le parcours de santé de ce public-cible tout en donnant une meilleure lisibilité sur les ressources et acteurs qui interviennent dans leur accompagnement.

Cette mission a été confiée par la Préfecture à l’observatoire des violences faites aux femmes en Martinique (OVIFEM), à la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité (DRDFE) et à l’ARS.

“Si les déclarations de vécus de situations de violences progressent avec 811 déclarations de violences conjugales et 381 déclarations de violences sexuelles en 2022, notamment dans un contexte de libération de la parole, ces violences restent insuffisamment repérées et largement sous-estimées”, nous apprend un communiqué de la préfecture et de l’ARS. Ces structures se sont engagées à développer des actions conjointes, dans le cadre de la convention d’objectifs partagés signée le 25 octobre 2023. Une approche coordonnée qui vise à renforcer la prévention, la prise en charge et le parcours de santé de ce public-cible tout en donnant une meilleure lisibilité sur les ressources et acteurs qui interviennent dans leur accompagnement.

J-PM

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