Lundi 28 avril, le Sermac n’a pas ouvert ses portes. Il est impossible d’accéder au Parc Culturel Aimé Césaire et à l’Espace Camille Darsières. Les agents ont utilisé leur droit de retrait pour dénoncer leurs conditions de travail et les méthodes de la direction. Une enquête externe a été ouverte.
Pas de spectacles, ni d’ateliers. L’organe culturel de la mairie de Fort-de-France est paralysé par un mouvement social. Depuis le lundi 28 avril, les agents ont décidé d’exercer leur droit de retrait pour dénoncer les méthodes de management de l’actuelle direction. Selon eux, des risques psychosociaux pèsent sur leurs épaules. Le maintien de Lydie Bétis à la direction du S alors qu’elle devait partir à la retraite au mois de décembre dernier, attise aussi la colère des agents.
Le maire de la ville demande l’ouverture d’une enquête
Le maire de Fort-de-France qui a été informé de la situation a annoncé l’ouverture d’une enquête via la Formation Spécialisée en matière de Santé, de Sécurité et de Conditions de Travail (FSSCT). Le mercredi 30 avril, une commission dédiée à la formation et la sécurité des agents municipaux a estimé qu’au regard de la gravité de la situation, une enquête opérée par un cabinet externe était nécessaire. En attendant l’expertise, la CGTM-SOEM-FSM et les agents estiment qu’il n’y a pas de reprise du travail possible, dans ces conditions.
Le prestataire chargé de l’enquête a jusqu’à 45 jours pour entendre l’ensemble des agents du satellite municipal. Ce blocage a déjà causé des conséquences irréversibles sur l’organisation., Plusieurs manifestations culturelles ont d’ores et déjà été annulées, d’autres sont menacées. Si le droit de retrait des agents perdure, il fait peser une menace sur le grand spectacle du 21 mai, mais aussi sur le festival culturel de Fort-de-France.
M.C 30/04/2025