Plus de 3 mois sans revenus : Les salariés de Friandises des îles et SAS SCORP sont en grève

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90 jours sans revenus ! C’est la situation critique dans laquelle se trouvent les salariés de la boulangerie Friandises des îles et de SAS SCORP. Sans grandes nouvelles de leur patron, certains d’entre eux ont initié un mouvement de grève au début du mois d’avril. Mais ils ne sont pas au bout de leur peine. L’une des sociétés aurait même été radiée à l’insu des agents. Démunis et sans moyens pour subvenir à leurs besoins, ils tirent la sonnette d’alarme. 

La boulangerie Friandises des îles, située au quartier Batelière, à Schoelcher, est fermée depuis plus de deux semaines (mercredi 2 avril). La vingtaine de salariés en colère se sont mis en grève. Pour cause, le non-versement de leurs salaires depuis 3 mois. Ils déplorent aussi un manque de communication et de transparence du gérant de la structure. Ce dernier, résidant à Saint-Martin, est très difficile à joindre, pour ne pas dire injoignable. Une salariée a réussi à s’entretenir avec lui entre fin mars et début avril, mais cela n’a pas suffi à rassurer les employés, qui n’ont plus les moyens de subvenir à leurs besoins. Démunis et Sans revenus, ils ont décidé faire appel à un syndicat pour les représenter et faire valoir leurs droits. 

Dirigée par le même gérant, la SAS SCORP a été radiée 

La boulangerie Friandises des îles n’était que le sommet de l’iceberg. Une autre entreprise dirigée par le même individu rencontre des soucis. Pire encore : elle serait radiée. Depuis le mois de janvier, les salariés de la société de sécurité SCORP SAS, située à Plateau Fofo à Schoelcher, ne sont plus payés. En faisant leurs recherches, soutenus par la CGMT/SOEM/ FSM, ils ont découvert que leur entreprise n’existe plus depuis deux mois. Une situation juridique qui les plonge dans le flou, vu qu’ils ne sont considérés ni comme licenciés ni comme démissionnaires. Incapables d’envoyer des contrôleurs sur le site, les salariés ont dû quitter les locaux depuis le 3 avril. C’est en faisant des recherches sur leurs retards de salaires qu’ils ont découverts que l’entreprise n’existait plus. Selon le patron, “il s’agirait d’une erreur que ses avocats seraient en train de corriger”. Pour l’heure, les salariés sont dans l’impasse. La direction du travail ne peut pas leur apporter plus d’éléments et leur suggère d’adresser un courrier au gérant, alors qu’ils ne connaissent pas d’adresse exacte. Outre Friandises des Îles et la SAS SCORP, les salariés citent en exemple une autre entreprise détenue par Staphane Passavan. Selon eux, il s’agit d’une supérette dénommée Passmarket, située à Baie des Tourelles à Fort-de-France. Elle aussi aurait fermé du jour au lendemain. 

M.C avec RCI
18/04/2024

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