Pour le rapporteur public, le recours est recevable
Lors d’une audience pour traiter le dossier sur le fonds. Le syndicat UGTM santé, les 6 agents radiés et les avocats des parties se sont réunis devant le tribunal administratif. Dans une quinzaine de jours, le tribunal se prononcera afin de connaître le sort des 6 agents radiés par l’Hôpital Pierre Zobda-Quitman.
Le 17 janvier au matin, les 6 agents radiés et la direction du CHUM se sont à nouveau affrontés devant le tribunal administratif. D’un côté des soignants qui souhaitent suspendre leur radiation, de l’autre une direction qui dénonce un abandon de poste de la part de ces salariés. Cette fois-ci, le tribunal devait traiter le dossier sur le fond.
Pour rappel, suite à leur radiation demandée par le CHUM, les 6 agents avaient formulé un recours afin de suspendre cette demande. Cependant, le tribunal a rejeté leur demande le 1ᵉʳ mai 2024, programmant également une nouvelle audience afin de juger l’affaire sur le fond.
Ce qu’il en ressort à ce jour, c’est que le rapporteur public dans ses conclusions est dans le sens de l’administration du CHU. Maitre Clémence Cottrell, l’avocate du CHU de la Martinique, s’est voulue sereine à l’issue de l’audience tandis que Maître Sylvette Romer, l’une des avocates des 6 radiés, a une autre lecture du dossier au micro de nos confrères de RCI :
“Le rapporteur public nous a au moins suivi sur un point, c’est de dire que notre recours est recevable. Pour rappeler que l’administration n’a pas cessé d’induire les agents en erreur et a estimé qu’effectivement, la seule décision de radiation qu’il fallait prendre en compte, c’était celle de 2024. Et ce qui permet de dire que notre recours fait dans le délai est recevable. S’agissant des autres arguments, malheureusement, le rapporteur public suit la position du CHUM. Et à mon sens, il s’agit d’une erreur”.
Maître Romer a fait savoir que si le tribunal suivait les conclusions du rapporteur public, ses clients interjetteraient appel.
M.C.