À gauche, Aude Goussard a déclaré que la relation entre les membres du RPPRAC sʼétait détériorée
“Malheureusement, mon souhait de l’annoncer moi-même n’a pas été respecté par, désormais, le duo RPPRAC.” C’est ainsi qu’Aude Goussard a commenté le communiqué de presse du Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéennes (RPPRAC) du 1er avril qui annonçait son départ. Aude Goussard a organisé une conférence de presse à l’école mixte A de Rivière-Pilote pour expliquer les raisons de son départ, le samedi 12 avril.
Selon elle, la relation se serait « détériorée au fil du temps » avec ses anciens camarades de l’association : “Des différences idéologiques par rapport à des choix qui auraient pu être faits qui nous auraient épargné bien des problèmes, selon moi. Mais qui ont quand même été faits sans concertation. Le premier problème idéologique est que nous n’arrivions pas à nous entendre sur des modes d’actions. Par la suite, nous avons aussi eu des personnes qui ont fait de l’ingérence au sein de l’association et qui ont pu influencer certains d’entre nous, selon moi, pas dans le bon sens.”
Aude Goussard affirme que les actions qui ont conduit aux procès, notamment de Rodrigue Petitot et de Glwadys Roger, n’émanent pas d’une décision commune : “Cette vague de judiciarisation qui aurait pu être évitée si nous nous étions concertés ensemble et que nous nous étions entendus avant d’agir. C’est bien dommage […] Je suis la seule à ne pas être inquiétée. Cela montre bien que ce n’est pas que je n’étais pas d’accord, mais que je ne le savais pas.” Dans un article de France-Antilles du 12 avril 2025, il est indiqué le détail de son parcour politique : “Elle qui a fait ses premiers pas sur le terrain municipal au Vauclin, sa commune « d’origine ». Avant même l’âge de 30 ans, elle figurait 18ᵉ sur la liste « Les Patriotes« , formée par un certain Alfred Marie-Jeanne, lors des élections régionales de 2010. « Je suis une indépendantiste« , a-t-elle lancé. Celle qui s’est présentée « pour contrer l’extrême droite » aux législatives de 2024 se dit aujourd’hui prête à continuer la lutte, sans appui d’organisation. « Je suis une militante née. Ce n’est pas le RPPRAC qui a fait la femme que je suis. C’est dans mon sang, c’est dans mon ADN. » Fin de citation. Aude Goussard a annoncé qu’elle “rejette toute ambition électorale personnelle […] Je n’ai aucune ambition pour les municipales. Si telle était mon intention, mes camarades seraient les premiers informés. »
J-PM avec Martinique Première et France-Antilles