Alors qu’une nouvelle demande de remise en liberté de Rodrigue Petitot devait être examinée le lundi 30 décembre à 14 heures au tribunal judiciaire de Fort-de-France, ses soutiens ont organisé une conférence de presse, le samedi 28 décembre pour exiger sa libération.
Les avocats du président du RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens) ont introduit une nouvelle demande de remise en liberté en attendant le procès de l’affaire de l’intrusion à la résidence préfectorale, prévu le 21 janvier. Pour rappel, une première demande avait été rejetée le 13 décembre.
En présence des représentants du RPPRAC, Glawdys Roger et Aude Goussard , la CGTM, la CDMT, Combat ouvrier, le GRS, la Palima ou encore les insoumis ont affirmé leur soutien et ont à nouveau demandé à ce que le leader du RPPRAC soit libre et que “toutes poursuites, tracasseries judiciaires et policières frappant les militants arbitrairement emprisonnés” soient caduques. Ils ont appelé à la mobilisation de la population, le lundi 30 décembre, devant le palais de justice de Fort-de-France, à partir de 13 heures.
Le Krey Mouvman Popilè Matnik (KMPM) a publié le 28/12/2024 une déclaration intitulée “Libération de tous les prisonniers politiques. Non au Harcèlement judiciaire !” qui dénonce “la judiciarisation et la criminalisation des mobilisations de protestation”.
Le tribunal judiciaire a rejeté le lundi 30 décembre la demande de remise en liberté de Rodrigue Petitot. Des barrages ont été érigés à Fort-de-France, dont Sainte-Thérèse. Des Violences urbaines se sont produites.
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