Des pistes de solutions proposées pour l’avenir de l’agriculture martiniquaise. À voir…

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Le mercredi 20 juin, l’auditorium du Crédit Agricole à Place d’Armes, au Lamentin, a accueilli la plénière de restitution des États Généraux de l’Agriculture de Martinique. Cet événement s’inscrit dans une démarche de co-construction d’un projet d’avenir pour une agriculture durable et satisfaisante pour tous. 

Cette rencontre faisait suite à quatre ateliers organisés en avril et mai par la Chambre d’Agriculture dans diverses communes : Sainte-Marie, Morne-Rouge, François et Lamentin. Environ deux cents participants, incluant des agricultrices, agriculteurs et divers acteurs du monde agricole, ont contribué à des discussions riches et structurées sur plusieurs thématiques cruciales : le renouvellement des générations, les productions agricoles, l’accompagnement des agriculteurs, les infrastructures, le foncier et le financement. 

Les débats ont permis de mettre en lumière ce qui fonctionne bien et ce qui nécessite des améliorations dans le secteur agricole martiniquais. Les contributions des participants ont été synthétisées pour être présentées lors de cette plénière, un moment clé pour tracer les lignes directrices d’un avenir prometteur pour l’agriculture martiniquaise. 

Guy-Albert Levaustre, secrétaire de l’Organisation Patriotique des Agriculteurs de Martinique, (OPAM) a souligné l’importance de viser l’auto-suffisance alimentaire du pays. Grâce au soutien du POSEI (Programme d’Options Spécifiques à l’Éloignement et à l’Insularité), il est envisagé de diversifier la production agricole et d’augmenter significativement les taux de production locale. L’objectif est ambitieux : passer de 35% à 70% de production locale en agriculture et de 20% à 50% en production animale dans les 15/20 prochaines années. En fait, il faudra arracher une réallocation des fonds du Posei vers la diversification. 

La mobilisation des professionnels du secteur en début d’année et la participation continue de la DAAF et de la CGSS semblent témoigner de l’intérêt et de l’implication de tous les acteurs concernés. Cette plénière de restitution se veut une étape importante vers la réalisation d’une agriculture martiniquaise plus durable, autonome et satisfaisante pour tous. 

Reste à réaliser l’engagement financier et législatif de l’Europe, de l’État et des pouvoirs locaux. Un combat essentiel à mener. 

C.H 

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