Mardi 25 novembre, la conseillère territoriale en charge de la démographie, de la jeunesse et des formations Nadia Accus-Adaine, la rectrice de l’académie Nathalie Mons et le maire du Lamentin David Zobda, ont inauguré la 6e édition du Salon FORMEO. Pendant quatre jours, la majorité des élèves de terminales des lycées de Martinique, ont pu apercevoir les écoles et les formations possibles après le BAC en Martinique à l’Institut Martiniquais du Sport (IMS) du Lamentin.
Organisé par la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) et l’Académie, FORMEO est un salon dédié à la Formation, des Métiers et de l’Orientation de Martinique. Le mercredi, les élèves ont pu être accompagnés de leurs parents pour échanger autour des choix d’orientation. Cette année, c’est l’économie bleue qui a été mise à l’honneur, sous le label Kay Lanmè. “Nous avons besoin d’une jeunesse formée qui a l’ambition et la conviction de pouvoir réussir tous les projets qu’ils ont pu découvrir lors de ce salon. C’est un salon qui est attendu des professionnels et des lycéens qui ont des doutes par rapport à leur avenir” explique Nadia Accus-Adaine. Il y avait plus de 70 exposants qui représentent les diverses écoles de la Martinique, des BTS, des écoles de commerce, de communication, du CHUM … Il y avait également aussi des possibilités d’étudier à l’étranger comme au Canada et en République Dominicaine. Près de 4 000 à 5 000 participants au salon FORMEO.
La représentante de la CTM poursuit en abordant la crise démographique que subit la Martinique : “ L’un des objectifs, c’est de faire découvrir toutes les opportunités qu’il y a en Martinique. Nous avons choisi le thème de l’économie car ce sont des filières nouvelles où des formations existent au lycée du Marin. Nos jeunes pourraient se former directement en Martinique.”
Selon le rectorat, le salon s’inscrit dans la mise en œuvre de nouvelles priorités académiques, parmi lesquelles :
• Un plan pluriannuel d’orientation dans chaque établissement;
• Quatre demi-journées dédiées à l’orientation pour chaque élève;
• Un appel à projets École-Entreprise financé par l’académie ;
• La plateforme numérique Avenir Plus pour accompagner les choix de parcours ;
• Le plan Mathématiques & Filles, incluant l’expérimentation des classes à horaires aménagés en mathématiques et en sciences (CHAMS).
Le contexte économique inquiète
Pour atteindre ces formations parfois payantes, les élèves sont parfois obligés de quitter chez leurs parents et de s’orienter vers une vie active. Si certains peuvent financer leurs études, d’autres n’ont pas cette chance. Heureusement, sur le campus de Schoelcher, le CROUS permet aux élèves d’avoir une bourse et parfois un logement. Devant le stand, beaucoup d’élèves se sont arrêtés pour poser des questions. Régine, référente du CROUS sur un stand, nous décrit les questionnements des futurs étudiants : “Ils viennent essentiellement nous poser des questions sur la bourse. Souvent, ils se disent qu’ils n’ont pas de bourse au lycée, est ce que j’en aurai une dans l’enseignement supérieur, effectivement, ils se posent beaucoup de questions. Le DSE c’est le Dossier Social Etudiant qui se constitue entre la mi-mars et le 21 juin. Il permet aux futurs étudiants de pouvoir demander une bourse et un logement universitaire. Il faut s’avoir que tout ce qui s’applique au CROUS Antilles-Guyane, s’applique pour les formations en France. Il existe aussi un service social. Si les étudiants rencontrent des difficultés particulières, ils peuvent se rapprocher du service social pour se faire accompagner. Il y a une psychologue et d’autres services pour cela.”
J-PM

