La CGTM communique sur la mobilisation des agents de Transaglo

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Jean-Pierre Marcellin à gauche et Christophe Rosamont (Transaglo)

Dans un communiqué daté du 12 avril, la Confédération Générale du Travail de la Martinique (CGTM) a partagé la raison de la mobilisation des agents de la société Transaglo. Depuis le vendredi 11 avril, les chauffeurs de bus travaillant sur le secteur Lamentin, de Saint-Joseph et Fort-de-France ont cessé le travail. Lors d’une conférence de presse le 2 avril, les agents avaient déjà alerté sur une future mobilisation en cas d’échec sur les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) (Voir Justice du 10 avril 2025 N°15). Le délégué syndical Christophe Rosamont dénonce les propos de son patron :
Nos revendications portent sur les points suivants :

  • Revalorisation du salaire de 100 euros nets par mois et par salarié
  • Revalorisation des primes
  • Amélioration des conditions de travail
  • Attribution d’un 13ᵉ mois Au cours des réunions de négociation, notre position a évolué, demandant la transformation d’une prime exceptionnelle attribuée par la société en 13ᵉ mois.

Interrogé par un journaliste vendredi 11 avril 2025, Emmanuel Pharès a montré son vrai visage de patron intransigeant et méprisant, parlant de “ces gens-là”, une manière claire de marquer la distance qu’il met entre lui et nous. Et un peu plus loin, après avoir cité les chiffres qu’il a lui-même créés et les soi-disant avantages dont bénéficient “ces gens-là”, il a ajouté : “Je veux dire que c’est suffisant”. Il confirme ainsi le peu considération qu’il a à notre égard. Dont acte ! Dans un reportage télévisé diffusé également le même jour, Emmanuel Pharès a déclaré que les salariés lui “demandaient d’aller chercher l’argent chez Martinique Transport”. Il s’agit là de propos mensongers destinés à jeter le discrédit sur les salariés en lutte et à fuir ses responsabilités. Nous dénonçons de telles allégations. Emmanuel Pharès, en sa qualité de patron, de capitaliste, n’a qu’un objectif : se faire le plus de profit possible sur le dos de ses salariés, en profitant au maximum de l’argent public, une vraie poule aux œufs d’or pour lui. Plus que jamais, nous restons déterminés pour obtenir la satisfaction de nos revendications. Nous appelons l’ensemble des travailleurs qui subissent la même situation, victimes de patrons rapaces, à se joindre à notre lutte pour exiger, comme nous, des salaires et des conditions de travail corrects.
Le lundi 14 avril, 14 lignes sur 60 étaient perturbées.

J-PM
14/04/2024

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