Lundi 14, la CGTM ONF a été également attendue par la direction pour une réunion avec la médecine du travail. Ces derniers ont décidé de la boycotter
Lors d’une assemblée générale, le lundi 14 avril à la maison des syndicats, les salariés de l’Office National des Forêts se sont mobilisés afin de faire le point sur la situation stérile qu’ils traversent. Entre problèmes d’amiante et désaccord avec la hiérarchie, les salariés dénoncent le manque de considération de la direction générale et territoriale.
La situation ne se décante pas à l’Office National des Forêts. En grève depuis le mois de janvier, les salariés affiliés à la CGTM ONF constatent qu’il n’y a aucune avancée sur la plateforme des revendications et déplorent la qualité de communication avec la direction. Pour rappel, en plus des problèmes d’amiante, ils dénoncent des choix managériaux problématiques. En tout, 27 salariés auraient signé une pétition pour demander le départ de la responsable d’unité et de production. Cependant, placée en mesure conservatoire, cette dernière continue à percevoir ses avantages sociaux sans être sur site.
Pour les employés, “il y a un profond mépris” de la part de la direction envers eux.
CGTM ONF : “Pour des questions financières, la direction refuse de faire désamianter le bâtiment.”
Lors d’une assemblée générale le lundi 14 avril, les employés de l’Office National des Forêts se sont mobilisés, ils continuent à protester contre la décision de leur direction de maintenir ouvert les locaux de leur siège alors qu’il y aurait de l’amiante : “Cet après-midi, la direction fait une réunion d’information pour tous les salariés avec la présence du médecin du travail afin d’exposer des comptes-rendus, des rapports qui ont été faits, des diagnostics par rapport à l’amiante. Mais surtout pour essayer de rassurer, convaincre les salariés qu’il n’y a pas de dangers à réintégrer le bâtiment. Sauf que lors de notre dernière réunion, il était clair pour nous que tout n’avait pas été fait. Mais la direction essaye de faire fi de ça, pour des questions financières et autres, elle refuse de faire le nécessaire pour désamianter le bâtiment.” Daniel-Alexandre Fatna ouvrier à l’ONF).
De son côté, la direction reconnaît la présence d’amiante, mais indique qu’une mesure d’air a été prise et elle indique aucune présence de particules, ni de risquer d’inhalation.
À cela s’ajoutent des propos tenus par le directeur à l’encontre de certaines salariées, jugés sexistes par le syndicat. Les syndicalistes ont réclamé une commission d’enquête interne, les résultats seront rendus la semaine prochaine.
M.C
15/04/2025